Musée du liège et du bouchon

La fabrication des bouchons s’est développée depuis le XVIIe-XVIIIe siècle en Albret et a connu son apogée de la fin du XIXe siècle aux années 1950. Durant cette période, l’activité évolue et se développe en se mécanisant, en important du liège du Portugal et d’Algérie, en exportant des tonnes de bouchons aux quatre coins de France et à l’étranger, en employant mille cinq cents ouvriers à Mézin. Cette activité d’abord semi-industrielle semi-artisanale, organisée en petites entreprises peu mécanisées, se développe en une activité industrielle très mécanisée, regroupée autour de quatre principales entreprises qui comptent chacune de deux cents à quatre cents ouvriers. Toute la vie de Mézin s’organisait autour de cette industrie qui employait la majorité de la population active. Les bouchons séchaient dans les rues, les balles de liège étaient entreposées devant les bouchonneries, les sorties d’usine rythmaient la vie quotidienne.