Carré Rive Gauche 2018

Carré Rive Gauche 2018

L’association des Carré Rive Gauche présente du 7 au 16 juin 2018, une collaboration de plusieurs galerie dans un événement culturel et festif autour du thème de la Dolce Vita.

 Laissez-vous emporter par l’art de vivre à l’italienne au cours d’une soirée dans le quartier du Carré Rive Gauche à Paris. Déambuler de galerie en galerie, un verre de champagne à la main, bercé par une douce mélodie de jazz et alléché par l’odeur de nourriture argentine − voilà le contexte idéal pour découvrir, lors de la soirée du vernissage le 7 juin, un éventail d’oeuvres, de l’Antiquité à la période contemporaine, axées sur le thème de la Dolce Vita.

Chaque galerie a choisi pour l’évènement, de mettre en avant une oeuvre imprégnée de la douceur de vivre. Ainsi, les couleurs chaleureuses du Nu à l’éventail de Gino Severini à la Galerie Bailly rendent nostalgique du beau temps italien et il est impossible de ne pas envier cette femme allongée, dont l’unique préoccupation est de musarder au soleil. Dans le même but, l’enfant Bacchus tenant son pichet de vin dans la Fontaine d’Urbino à la galerie JM Béalu & Fils, apporte aussitôt à un esprit festif et amusant. En flânant à travers les rues tel Mastroianni, l’imagerie romaine des statues inspirées de l’Antiquités à la Galerie Belliard et Chenel nous font voyager, le temps d’une soirée, à travers des millénaires.

Pas seulement les galeries et les oeuvres, mais le lieu est également empreint d’histoire : le marquis de Cuevas, Charles Baudelaire, Alexandre Dumas et d’autres personnages historique y ont habité et laissé leur trace. Ainsi, le Carré Rive gauche nous plonge à la découverte de l’histoire dans son ensemble, dans un croisement de cultures et un éclectisme voulu. L’événement a lieu au même moment que le printemps asiatique et propose un parcours mélangeant les sculptures grecques, étrusques ou romaines, aux arts du feu, en passant par les mobiliers du XVIIème et XVIIIème siècle, pour finalement s’achever avec les arts contemporains.

Texte: Marilou Mercier

Crédit visuel: Gino Severini, Nu à l’éventail, 1947, huile sur toile, 65 x 92 cm, Helene Bailly Gallery