Indésirable à la cour de France, ainsi qu’en Europe, Voltaire acquit en 1758 la seigneurie de Ferney qu’il considérait comme « un hameau misérable » entouré de marécages. Agé de 65 ans, il s’est découvert une passion de jardinier et d’entrepreneur. Il fit détruire l’ancien château qu’il considérait comme démodé et dirigea lui-même les travaux de cosntruction du château actuel qui finirent en 1762 et qu’il habita dès 1759. Il améliora la condition agricole en faisant défricher et drainer, transforma le hameau en cité prospère et florissant.
Grâce au « Plan géométrique et détaillé » de 1779, il nous est donné une image précise du Jardin de Voltaire au moment de sa mort : la façade sud-ouest ouvrait sur une terrasse d’une trentaine de mètres de longueur, ordonnée à la Française avec un bassin circulaire et un jet. Au sud-ouest de ce parc, Voltaire s’était réservé un hcamp qu’il cultivait lui-même, en contrebas et au-dessus de Ferney, le terrain était planté de vignes.