Le château connu depuis 1123, subit les aléas de l’histoire, investi par les Anglais, assiégé par les Huguenots, puis est vendu comme bien national à la Révolution. Au XIXe siècle, l’architecte Boyer se voit confier les travaux de remaniement, et érige une chapelle néo-gothique, entre 1856 et 1882. Entouré d’un parc fermé par des grilles XVIIIe, le château se compose d’un corps central à deux niveaux sous lucarnes. De part et d’autre, deux pavillons XIXe sous toiture à quatre pentes. Sur l’élévation postérieure, deux tours en demi hors-oeuvre, coiffées de poivrières. A l’intérieur, deux salons ont conservé leurs boiseries XVIIIe, ainsi que plusieurs chambres à l’étage. La chapelle s’ordonne autour d’un module carré central, entouré de 4 chapelles rectangulaires. Elle est ornée par onze vitraux réalisés en 1856 et 1882, par Lobin de Tours puis Fournier. Éléments protégés MH : vitrail de l’Assomption, dans la chapelle, deux grilles sises l’une à l’entrée des communs l’autre au fond du jardin), façades et toitures du logis médiéval comprenant le corps de logis cantonné des deux tours, les deux pièces du rez-de-chaussée avec leur décor de boiseries XVIIIe siècle