Dominant la vallée de la Beune, le château à la silhouette élancée fut édifié au XIIIe siècle, occupé par les Anglais en 1358, racheté puis détruit par les consuls de Sarlat.
Il fut reconstruit vers 1450 par Radulphe de Saint-Clar. Le château servira au XVIe siècle de quartier général à Raymond de Saint-Clar, son petit-fils et chefs des catholiques du Périgord noir, dans sa lutte victorieuse contre les protestants. C’est lui qui reprends Sarlat aux huguenots sous le nom de Capitaine de Puymartin.
Les siècles suivant Puymartin bénéficia d’une certaine sérénité jusqu’à la révolution Française, où son seigneur, François Roffignac de Carbonnier de Marzac, fut emprisonné et le château laissé à l’anbandon.
Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que le marquis Marc de Carbonnier de Marzac, restaura le château, en le modifiant dans un style néo-gothique.
La fille unique du marquis épousa le Comte Jacques de Montbron, le père du propriétaire actuel, Henri de Montbron. A savoir que le château appartient à la même famille depuis 5 siècles.
A voir :
A l’intérieur, du mobilier familial et de rares décorations. Ainsi, dans le grand salon (XVIIe siècle), un plafon peint et une cheminée couverte de trompe-l’oeil. Sur les murs, la guerre de Troie en six tapisseries flamandes. La chambre d’honneur affiche d’autres oeuvres, plus originales, ne serait-ce que les « verdures » d’Aubusson datant du XVIIIe siècle.
Le château vaut vraiment le détour pour une toute petite pièce, unique en France et donc classée : le « cabinet de méditation ». C’est ici que les ascendants de la famille de Montbron s’isolaient, en contemplant les murs de bois peints de troublantes scènes mythologiques monochromes.