Marc Clauzade : « Le Chic de Paris »

Marc Clauzade : « Le Chic de Paris »

Elles semblent tirées des magazines de Vogue ou des carnets d’un des plus grands couturiers. L’Amour de l’Art expose les tableaux de Marc Clauzade, talent prisé à l’international, diplômé des Beaux-Arts de Toulouse. Au centre de son travail, l’illustration d’un art de vivre et la célébration du Chic élégant et glamour de la Haute Couture française.

 

 
 

Ambiance joyeuse, légère et séductrice… Marc Clauzade nous immerge dans un monde où le raffinement extrême règne en maître. L’artiste nous conte l’histoire d’un Paris rêvé, fantasmé, où les dandys côtoient les jolies élégantes. En observant tout ce beau monde, on découvre Mademoiselle Chanel à Deauville, des femmes au fume-cigare ou les loges d’un théâtre où se devinent des soirées endiablées. Partout l’énergie, la vie et la même ivresse : celle de s’abandonner à la fureur de vivre, à la gaieté et à l’insouciance de la fête.

 

Marc Clauzade, « Deauville ! » © Marc Clauzade, Courtesy de la Galerie L’Amour de l’Art

 

Ne serait-ce pas là une Audrey Hepburn, ressuscitée dans toute sa splendeur, les bras gantés, coiffée de son long chapeau feutré ? Là voilà qui déambule le long des quais de Seine, le soleil illuminant son collier nacré. Shocking ! Rouge sanguin, bleu roi, blanc lys… Marc Clauzade capte l’esprit d’une France intemporelle aux allures de rêve éveillé où rien n’est jamais figé.

 

Marc Clauzade, « La cliente du restau », © Marc Clauzade, Courtesy de la Galerie L’Amour de l’Art

 

Lorsqu’elles ne foulent pas les podiums, ses créatures paradent en Dior ou Saint-Laurent dans les bars, les boutiques, les musées, les cabarets. Avec son style vif et instinctif à la limite de l’expressionnisme, Clauzade se nourrit de l’univers de la mode et de tout ce qu’il a de plus gracieux. “Le dessin est omniprésent dans l’œuvre du peintre”, nous dit la galeriste Marie Borel. “Sa peinture est la continuité de ses dessins et de ses croquis : légère, vivante. Clauzade monte sa toile du bout de ses pinceaux, en dessinant sans peindre. Et quand le dessin paraît inexact ou déformé, c’est un parti pris délibéré , il s’agit d’exagérer un défaut ou d’exacerber un geste pour entrer dans la caricature, celle du magistrat, du musicien, du cuisinier, du serveur ou du simple passant”.

 

Marc Clauzade, « Rive gauche » © Marc Clauzade, Courtesy de la Galerie L’Amour de l’Art

 

 

Marc Clauzade, « Mode en rouge » © Marc Clauzade, Courtesy de la Galerie L’Amour de l’Art


Comme un couturier qui esquisserait les premiers traits d’une silhouette, Clauzade crée avec ses pinceaux des tableaux vivants qui racontent la vie parisienne. En peignant le vaste spectacle de la vie mondaine, Clauzade se fait épicurien. Loin d’être fixe, son œuvre cultive la fête infinie, nous laissant un goût de nostalgie.

 

Visuel de couverture :  Marc Clauzade, « Copines club » © Marc Clauzade, Courtesy de la Galerie L’Amour de l’art 
 

 
 

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