Un grain de moutarde, Guillaume Dégé

Un grain de moutarde, Guillaume Dégé

Dans le cadre de la parution de la monographie Un grain de moutarde sur l’artiste Guillaume Dégé aux éditions Sémiose, la galerie lui consacre un solo show dans sa Project Room du 7 novembre au 24 décembre.

/// Mathilde Mascolo


Guillaume Dégé, Retrospective Project Room © Semiose

 

D’un trait fin et sûr, Guillaume Dégé élabore ses formes, organiques souvent, colorée surtout.
L’ancien illustrateur a gardé de son ancienne profession l’idée de conception de formes isolées et centrées, aux contours bien délimités et aux couleurs vives. Sur papier du XVIIIe siècle, réalisées à l’aquarelle, au crayon de couleur ou à la gouache, elles ressortent, et vous sautent au visage.

Couleurs vives certes, mais non agressives : les teintes « acidulées » suivent une certaine complémentarité, et offrent au regardeur une raison de s’y pencher d’un peu plus près.

Ainsi, ses formes organiques aux allures de coraux ou coquillages ne se veulent pas appartenir au monde naturel, mais ont plutôt vocation à éveiller l’imaginaire de celui qui s’y attarde.

 

Guillaume Dégé, Sans titre, 2016, Gouache et collage sur papier XVIIIe © Semiose

Tout comme la monographie, l’exposition retrace le parcours de l’artiste, et ne se limite pas à ses œuvres qui tendent vers l’abstraction. L’on peut également observer ses dessins figuratifs, notamment la représentation de saints drapés de noir, ou encore un ensemble d’armoiries – qui nous donnent à voir le début de ses formes si singulières.

Outre ses formes organiques aux allures de coraux ou coquillages, des paysages nous sont présentés : on reconnait ici ou là le tronc d’un arbre et les aspérités d’un rocher, sans pour autant que l’artiste nous donne rune once de réalisme.

 

Guillaume Dégé, Un grain de moutarde, 2020, 144 pages © A. Mole

« Au fil des dessins, se dégage un répertoire de formes organiques : la faune, la flore, les organes humains, tous représentés par des corps mous et souples, translucides, au volume légèrement suggéré et parfois finement tramé – comme les tailles croisées d’un aquafortiste –, des dessins qui semble jaillir d’une main qui dessine presque seule. »
Extraits de l’essai de Laurence Schmidlin au sommaire de la monographie de Guillaume Dégé parue en septembre 2020 aux éditions Semiose.

 

 

 

 

Galerie Semiose

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