Cette vaste demeure d’allure classique a accueilli deux personnalités du mouvement surréaliste, l’écrivain Paul Éluard (1895-1952) et le peintre Max Ernst (1891-1976). En 1923, Ernst arrive en France et reçoit asile chez son ami Paul et sa femme Gala à Eaubonne. Durant l’été, il entreprend de décorer les trois étages de la villa, réalisant l’un des rares exemples de décoration murale surréaliste. La résidence, où sont organisées des rencontres du groupe surréaliste, est à cette époque le théâtre de séances de sommeil hypnotique et d’écriture automatique. Les peintures du cycle d’Eaubonne, transférées sur toile, sont conservées dans des collections du monde entier.