En 1962, Robert Tatin achète, avec son épouse Lise, une petite maison ancienne au lieu dit La Frénouse sur la commune de Cossé-le-Vivien en Mayenne. Il imagine sa « Maison des Champs », une œuvre monumentale ancrée dans la nature, qui se ferait le carrefour de toutes les civilisations à travers la création d’un langage universel, « un pont entre l’Orient et l’Occident ». Rapidement, les premières sculptures de ciment armé peint apparaissent dans ce qu’il appelle « Le Jardin des Méditations » qui constitue le cœur du musée. En 1967, le chemin communal qui mène à son espace de vie et de création se voit doté du premier des 20 « Géants » qui le bordent aujourd’hui. C’est le début de vingt et un ans de création, sculpturale, architecturale et picturale, en compagnie de Lise qui participe activement à la construction du musée. Robert Tatin décède en 1983. Depuis cette date, et hormis les campagnes de restauration qui se succèdent, cette œuvre est restée la même…