Un jour… Biscarrosse, village de résiniers que rien ne désignait pour un destin aéronautique, fut choisi par Pierre-Georges Latécoère pour devenir le lieu de montage et d’essais des plus grands hydravions français. C’était en 1930 ; le lac de Biscarrosse vit ainsi partir plus de 120 hydravions gigantesques. On les appelait les « paquebots des airs »… Aujourd’hui, le Musée Historique de l’Hydraviation de Biscarrosse, unique en Europe et situé sur le lieu mythique de l’ancienne base, vous raconte cette histoire et celle de l’hydraviation mondiale. Il vous convie à un voyage entre le ciel et l’eau.
Savez-vous pourquoi les machines volantes ont été conçues pour décoller d’un plan d’eau ? Le musée de Biscarrosse est là pour vous répondre ! Il s’est donné pour tâche de retracer l’histoire des hydravions, depuis les précurseurs, jusqu’aux appareils les plus récents. Pour cela, il a été rassemblé des archives, photographies, cartes anciennes, carnets de vol, livres de bord, tenues de vols, décorations, souvenirs personnels de pilotes célèbres, pièces détachées d’appareils, moteurs, hélices, outillage, affiches originales, tableaux de peintres de l’Air et de la Marine, maquettes… ceci sur 850 m ² d’exposition au sol.
Début de la Visite : la visite débute par un film vidéo de 20 minutes « Naissance et crépuscule des hydravions géants ».
Premier Pavillon : il est consacré aux précurseurs ainsi qu’aux courses et raids, suivis dans la première galerie des compagnies aériennes, traversées des océans et découvertes des continents.
Second Pavillon : il fait référence aux grands transporteurs civils, à ces « paquebots du ciel » français et étrangers des années 30, en particulier tous les grands Latécoère.
Troisième Pavillon : il présente le rôle de l’hydraviation pendant la seconde guerre mondiale.
Quatrième Pavillon : il est consacré à l’Aéronavale après guerre et nous fait découvrir l’utilisation actuelle des hydravions dans le monde. Mais malheureusement, les hydravions « en vraie grandeur » sont aujourd’hui rarissimes. Le temps et la corrosion marine ont fait leur œuvre. A part quelques appareils de la seconde guerre mondiale restaurés par des passionnés, les quelques hydravions qui ont été sauvés sont actuellement dans les Musées. Alors pourquoi pas dans le nôtre ?