Le Salinois Max Claudet (1840 – 1893) exerce la profession de sculpteur lorsqu’il découvre la technique de la faïence à Nans-sous-Sainte-Anne. Lié à une famille de faïenciers, il est initié à cette technique pendant quelques années, avant de se rapprocher de la faïencerie de Salins-Capucins qui, semble-t-il, se prête davantage à ses expérimentations. Ses plaques et plats décoratifs, souvent de très grand format, sont ornés de véritable bas-reliefs émaillés selon une technique de son invention.
L’exposition est une évocation de l’art céramique foisonnant de Max Claudet à travers la présentation d’environ quatre-vingt oeuvres prêtées par des collectionneurs privés et le musée Max Claudet de Salins, actuellement fermé. Elles sont réparties selon quatre axes iconographiques et chronologiques : le Jura réel et mythique de Max Claudet ; la fable et le conte ; le monde de l’enfance ; les dernières années et la continuité de l’oeuvre grâce à sa femme et son fils.
Le talent de conteur de Max Claudet et ses prouesses techniques sont à découvrir jusqu’au 14 juin au musée de Pontarlier.