Le Musée des Transmissions – Espace Ferrié à Cesson-Sévigné, 900m2 d’exposition sur 3 niveaux. Il propose de suivre le parcours de l’Homme au travers de l’évolution des technologies . Inauguré en 2005, il est le plus récent des musées de l’armée de Terre. Un lieu de mémoire et un outil pédagogique dédié à l’histoire des transmissions militaires en rappelant aussi les télécommunications civiles. Le musée porte le nom du général Gustave Ferrié (1868-1932), polytechnicien, militaire, ingénieur, scientifique et précurseur dans le domaine des transmissions. Il propose une exposition temporaire ainsi qu’une exposition permanente qui se scinde en deux espaces : •un espace historique •un espace technologique Situé au troisième étage l’espace historique brosse un parcours débutant au XVIIIe siècle avec l’avènement du premier réseau normé le télégraphe optique de Chappe pour se terminer avec l’évocation de mai 1968 avec le studio de télévision du poste de commandement (PC) gypse mis en place par le général de Gaulle. Vous suivrez les grandes étapes historiques de l’Histoire des Transmissions, le rôle du 8e génie, la création de l’arme moderne des Transmissions, le rôle de l’arme dans les deux conflits mondiaux mais aussi durant la campagne du Maroc (1907-1913) et la bataille de Sébastopol (1854-1855). La féminisation de l’arme avec le rôle du corps féminin des transmissions, les Merlinettes, durant la Seconde Guerre mondiale. L’espace technologique aborde la nécessité de crypter les informations avec l’exposition de machines à chiffrer dont Enigma, la naissance du premier réseau maillé à la suite de mai 1968 et la création du réseau RITA, les supports d’information, la guerre électronique, les transmissions radio et la Guerre électronique. De l’Antiquité à nos jours, la cryptologie connue aussi sous le nom de science du secret n’a cessé d’évoluer. Privilège des gouvernants, militaires et espions, cette science s’est considérablement développée, depuis les écritures à l’encre sympathique, le code de César, jusqu’à la machine à chiffrer nazie « Enigma » et les logiciels et algorithmes de chiffrement d’internet, jusqu’à envahir notre vie quotidienne et bien souvent à notre insu. En effet, qu’y-a-t-il de commun entre la carte SIM de notre téléphone portable, notre carte bancaire, notre carte « Vitale », sinon la cryptologie? Mais avant toute chose, avant l’avènement de la télégraphie, de la téléphonie, de la radio, puis des transmissions de données, les échanges de secrets entre les hommes, n’ont pu se faire qu’avec le papier et le crayon.