Luxembourg Art Week sous le signe du virtuel

Luxembourg Art Week sous le signe du virtuel

Pour cette sixième édition, la foire Luxembourg Art Week est, depuis le 9 et jusqu’au 29 novembre, entièrement virtuelle suite à l’épidémie de la Covid-19. L’évènement aura lieu physiquement au cours de l’année 2021.

/// Mathilde Mascolo


B07 DavisKlemmGallery, Wiesbaden © Luxembourg Art Week 2020

Pendant trois semaines, les collectionneur.se.s du monde entier pourront, grâce au catalogue en ligne et aux visites virtuelles, découvrir les œuvres de plus de quatre-cent-cinquante artistes représenté.e.s par près de 70 galeries, institutions et associations d’artistes issues de neuf pays différents.

Cette année, les exposant.e.s seront réparti.e.s en trois catégories distinctes. La « Main Section » rassemble les galeries dont la réputation régionale et internationale est déjà bien établie. « Take Off » présente au public les galeries émergentes qui gagnent à être connues. La troisième et nouvelle section « Focus » met en exergue une nouvelle scène artistique : il s’agit pour l’année 2020 de Bruxelles, véritable carrefour culturel où se développe un important réseau d’artistes et de galeries contemporain.e.s.

La pandémie mondiale aura eu de bénéfique le développement et l’amélioration des outils virtuels d’exposition.

C03 Ceysson & Bénétière, Luxembourg, Paris, Saint-Etienne, Genève, New York (droite)
C06 Nosbaum Reding, Luxembourg (gauche) © Luxembourg Art Week 2020

Ainsi, si l’exposition virtuelle ne peut remplacer la sensation d’avoir une œuvre d’art en face de soi, elle donne néanmoins la possibilité à l’internaute de déambuler de galerie en galerie à la recherche de l’œuvre coup-de-cœur. Cette nouvelle manière de voir permet également une immersion totale dans l’oeuvre à l’aide de l’option zoom, pour y discerner les moindres détails. Désir enfin assouvi de l’espiègle en nous qui a toujours voulu s’approcher au plus près d’un tableau ou d’une photographie, afin de braver l’interdit et les mesures de distanciation imposées.

L’intérêt principal du virtuel est alors de proposer aux populations de tout horizon de découvrir et d’apprécier des œuvres présentes à des milliers de kilomètres de chez elles.eux ; d’ouvrir les frontières culturelles, pour favoriser les échanges et apprendre les un.e.s des autres.