Avec 25 oeuvres, dont 9 peintures et 16 oeuvres sur papier, le Centre Pompidou conserve une collection de référence de Nicolas de Staël. L’exposition présentée à Malaga se compose de l’intégralité de ce fonds. Elle propose un parcours chronologique en quatre séquences : 1946-48, 1949-51, 1951-52 et 1952-53.
De la Russie à la France où il s’installe en 1938, en passant par la Belgique, le travail de Nicolas de Staël s’inscrit dans une période marquée par le triomphe de l’abstraction. Révélé par une exposition à la galerie Jeanne Bucher à Paris en 1944, l’artiste prend le contrepied de son époque en revenant à la figuration en 1952. La carrière de Nicolas de Staël s’interrompt nette en 1955, lorsqu’il met fin à ses jours dans son atelier d’Antibes.
Légende : Composition, Nicolas de Staël, 1949. Huile sur toile. © Centre Pompidou, MNAM-CCI/PHILIPPE MIGEAT/DIST. RMN-GP © Nicolas de Staël, VEGAP, MALAGA, 2020.