Du 1er au 20 avril, les badauds et amateurs d’art pourront s’attarder devant les vitrines des galeries de Saint Germain-des-Prés pour admirer l’exposition « À visage découvert ».
/// Stéphane Gautier
Alors que les musées parisiens sont toujours fermés, et que les galeries ne peuvent exercer leur activité normalement, Paris est en manque d’art.
C’est pourquoi, pour remédier à ce manque, plus de 20 galeries d’art du quartier de Saint Germain-des-Prés nous invitent à une déambulation extérieure, devant leur vitrine, pour une exposition intitulée : « A visage découvert » .
Autour de ce thème fédérateur, à l’heure où seuls nos yeux reflètent nos expressions, le visage comme expression de l’humanité se donne à voir dans son intégralité.
Du masque chamanique de la collection Breton à l’autoportrait de Marina Abramovic, en passant par un très beau petit Music intitulé « Nous ne sommes pas les derniers », acrylique sur toile datant de 1974, présenté par la galerie Applicat-Prazan, ou encore une Racine de Robert Combas et un portrait fantomatique d’Henri Michaux proposés par la galerie Berthet-Aittouarès, c’est à un parcours éclectique et stimulant à l’image des spécialités qui sont réunies dans ce quartier : art contemporain, art moderne, arts graphiques, arts primitifs, design et antiquités que nous sommes invités.
À l’invitation des galeries, le créateur Jean-Charles de Castelbajac investit avec fantaisie les murs de la rue des Beaux-Arts, en traçant à la craie des visages angéliques qui surprendront le promeneur.