Capturer l’intimité et la mélancolie à travers son objectif

Capturer l’intimité et la mélancolie à travers son objectif

Jusqu’au 13 octobre, la Galerie Madé s’ouvre à la réception d’un artiste de talent exceptionnel, Gabriel Gomez, dans le cadre d’une série de photographie intitulée Journal : Il Fallait Venir Hier. Un rendez-vous à ne pas manquer, où l’art se mêle à la réflexion, évoquant l’éphémère dans une expérience artistique inédite ou l’artiste ouvre les portes de son monde antérieur.

                                                                                                                                                                                                   /// Yasmine OUYAHIA 

Le monde de la photographie contemporaine est le terrain de jeu d’artistes talentueux venant des quatre coins de la planète. Parmi ces créateurs, Gabriel Gómez, un photographe autodidacte originaire de Caracas, au Venezuela, a su se distinguer par sa vision artistique unique et sa capacité à capturer l’intimité, la mélancolie et la beauté de l’inattendu.

Le parcours créatif de Gabriel Gómez a débuté par une exploration de l’espace qui l’a conduit à s’intéresser à des domaines variés tels que la photographie documentaire, la mode et l’architecture. Cette diversité d’intérêts transparaît dans son œuvre, où chaque cliché raconte une histoire unique, mélangeant harmonieusement les éléments visuels et émotionnels.

 

L’apogée de la carrière de Gabriel Gómez a été couronnée par le prestigieux Prix Jeunes Talents des Agents Associés en 2023, une récompense méritée qui témoigne de sa contribution exceptionnelle à l’art de la photographie.

L’une des séries les plus marquantes de Gabriel Gómez s’intitule Journal. Cette série reflète une évolution personnelle, une introspection à travers l’objectif de l’artiste. En vieillissant, il ressent de nouveaux sentiments, se remémore de nouveaux souvenirs, explore de nouvelles pensées et affronte de nouvelles peurs. Journalest le reflet de cette quête intérieure, un travail personnel en constante évolution. Dans ses propres mots, Gabriel Gómez décrit son travail comme « une exploration des détails et du silence. » Ses photographies sont à la fois mélancoliques, paisibles et joyeuses, capturant l’essence même de l’instant présent. Il recherche l’inattendu, la spontanéité, la couleur, l’éclairage, la composition et le mouvement dans chaque prise de vue.

Le titre même, Journal, il fallait venir hier, évoque l’idée d’un voyage introspectif, d’un dialogue silencieux avec le passé et le présent. Cette série permet à l’artiste de recréer la fragilité et le silence, de revivre les pensées désespérées et les souvenirs uniques qui ont marqué sa vie.

En fin de compte, Gabriel Gómez offre bien plus que de simples images figées dans le temps. Il invite le public à explorer ses propres émotions, à se connecter avec sa propre mélancolie et à célébrer la beauté de l’instant présent. Son travail continuera certainement à grandir avec lui, rappelant que l’art est un moyen puissant de créer, d’aimer et de ressentir. Ses photographies ont été publiées dans des magazines de renom tels que l’officiel, wild dogs in paris, dream magazine, luster magazine, mudish magazine, raro magazine, ce qui atteste de la reconnaissance de son talent par la communauté artistique internationale.

 

Galerie Madé

  • Adresse : 30 Rue Mazarine, 75006 Paris
  • Code postal : 75006
  • Ville : Paris
  • Pays : France