Jacqueline Salmon, Le Point aveugle  

Depuis 32 ans, la galerie Éric Dupont, s’est imposée comme une référence dans le monde de l’art contemporain. D’abord tournée vers des artistes émergents de la peinture, la galerie a diversifié sa collection au fil du temps pour accueillir des artistes de différents médias et se questionner sur des sujets tels que la mémoire et le temps, la puissance des images et la persistance des conflits. La galerie a également élargi son champ d’action en accueillant de nouveaux artistes venant d’autres continents, tels que l’Afrique. Les artistes de la galerie ont été exposés dans des institutions majeures dans le monde entier et la galerie continue d’évoluer en défendant des artistes partageant des valeurs humaines et une esthétique formaliste.

A cette occasion ce lieu artistique accueille Jacqueline Salmon qui est une photographe française née à Lyon en 1943. Elle explore des thèmes sociaux depuis 1981. Ses œuvres portent sur les relations entre la philosophie, l’histoire de l’art et l’architecture, incorporant souvent la cartographie et le climat. Elle a collaboré avec divers philosophes et écrivains, et ses œuvres sont présentes dans plusieurs collections publiques. Elle revient après sa dernière exposition, Le Point Aveugle, qui présente son projet en cours sur le motif du drapé dans l’art, mettant en vedette plus de 200 images encadrées avec soin d’œuvres de grands musées européens. Au sein de cette exposition on retrouve la responsabilité des artistes de représenter la Passion du Christ et d’interpréter les textes, ce qui pouvait parfois donner lieu à des représentations érotiques dans lesquelles des corps féminins étaient mis en avant. La photographe française Jacqueline Salmon s’est intéressée à l’évolution du traitement du périzonium dans l’histoire de l’art, du XIIIe siècle à nos jours. Pendant cinq ans, elle a enregistré ses différentes formes dans l’histoire de l’art, produisant des œuvres de formats différents soigneusement ajustées aux recadrages. Cette étude singulière révèle des variations insoupçonnées et étonnantes, du simple voile de pudeur à la plus affriolante guirlande de rubans.