L’art abstrait est à l’honneur du 22 au 24 octobre dans 3 lieux distincts de la capitale : L’Espace Commines dans le quartier du Marais, le Réfectoire des Cordeliers au sein même de l’Université de Médecine Paris Descartes, et à la Galerie Abstract Project près de la Place de la Nation.
/// Quentin Didier
Depuis 1946, le Salon Réalités Nouvelles invite de nombreux artistes à conjuguer l’art abstrait avec la science. Le courant artistique est depuis devenu majeur dans le paysage culturel où encore aujourd’hui, il reste une source quasi inépuisable de création. Réalités Nouvelles a vécu les nombreux bouleversements du monde artistique : de l’opposition entre l’art concret et l’art non-figuratif dans les années 60, aux apports contemporains qui permettaient de repenser l’activité. La dichotomie entre le concret/géométrique et le non-figuratif, reste présente, et compose même l’ADN du salon : Réalités Nouvelles se consacre à toutes les abstractions. Cependant celui-ci semble avoir trouvé sens avec la dualité art/science, dont la frontière est très fine lorsqu’on se penche par exemple sur l’art abstrait géométrique. C’est à l’Espace Commines que le dialogue est à retrouver avec des installations du collectif Labofactory, et de l’artiste Ferreira Da Costa.
Cette année l’évènement est découpé en trois parties distinctes : le Salon, « Hors les Murs », et une partie à la Galerie Abstract Project. Pour la partie Salon, un comité d’association composé d’artistes peintres, sculpteurs, graveurs, photographes, dessinateurs, se charge de l’organisation et du suivi des artistes qui concourent avec un projet lié à l’abstrait. Réalités Nouvelles s’ouvre au monde avec le programme « Hors les Murs » en entretenant une politique d’échange avec des galeries, centres d’art, musées et autres institutions publiques et privées à l’international. Enfin, pour sa 75ème édition, il investit la Galerie Abstract Project, lieu qui fait foisonner un nombre important d’artistes du paysage artistique abstrait.