L’excellence artistique du 17ème siècle

La Galerie Alexis Bordes à Paris propose jusqu’au 23 décembre de découvrir quelques « Mythes et figures au temps du grand siècle ». Le classicisme et la peinture flamande sont à l’honneur de cette période artistique charnière.

 

/// Quentin Didier

 

Impulsées par le Roi Soleil et ses conseillers, l’excellence, la perfection, et la raison gagnent la pratique artistique française et européenne en ce 17^ème siècle. Le beau est une nécessité pour toute œuvre qui se réclame. La Galerie Alexis Bordes choisit pour cette fin d’année de présenter quelques pièces qui témoignent de l’importance de la période du classicisme.

Bien évidemment la royauté occupe en ce temps-là une place prépondérante, la monarchie française de Louis XIV demeure rétrospectivement comme l’une des plus totalitaires. On retrouve donc régulièrement le portrait idéalisé du monarque, comme sur ce médaillon en marbre de carrare réalisé par le français Pierre Puget. Le Roi Soleil y est immortalisé de profil dans des courbes parfaites.

 

Le portrait est en cette période une pratique très prisée. Il permet de rendre gloire aux puissants, à ceux qui seraient des hommes et des femmes de raison. Cornelis Janssens van Ceulen, peintre flamand établit à Londres, peint la bourgeoisie avec une précision remarquable. Il magnifie ses sujets avec un réel sens du détail concernant la chair et le tissu vestimentaire.

 

Le français Nicolas de Largillierre propose un travail chromatique remarquable dans ses peintures, donnant à ses portraits une dimension réaliste surprenante.

 

Jean Cotelle fut lui le peintre des bosquets de Versailles, et représente parfaitement l’idéal académique du classicisme. La Galerie Alexis Bordes présente deux de ses œuvres, des gouaches sur vélin où le sublime et l’angélique soulignent de délicats traits.

 

 

Visuel principal : Jean Cotelle. Cérès dirigeant la moisson ©Galerie Alexis Bordes