Du 24 septembre au 17 octobre, la galerie Orenda, dont le nom signifie dans la philosophie amérindienne : « source de vie, esprit, souffle créateur » et où prédominent le bleu de Santa Fé et l’ocre du désert, accueille une rétrospective de Brenda Kingery.
« Toutes les cultures du monde se réunissent autour du chant et de la danse. En captant l’essence de ce mouvement, j’essaye d’arrêter le temps. »
Ainsi s’exprime Brenda Kingery, artiste amérindienne Chickasaw d’Oklahoma, pour laquelle la galerie Orenda organise jusqu’au 20 octobre une rétrospective parisienne.
Exposée plusieurs fois avec succès au Salon d’automne, Brenda Kingery a conquis un public au-delà de l’Ouest américain. Son art, nourri par l’histoire de son peuple, déporté dans les années 1830 de l’Est des Etats-Unis jusqu’en Oklahoma, illustre la résistance des chickasaws, surnommés « Les Invaincus ».
Exprimer la quintessence de l’émotion, les échappées dans le temps, le « souffle de vie », tel est le pouvoir des œuvres de Branda Kingery.