Une aventure au cœur d’un jardin intérieur 

Une aventure au cœur d’un jardin intérieur 

Jusqu’au 1er juillet, la galerie Claudine Legrand accueille l’exposition de Pascal Honoré, présentant sa nouvelle collection d’œuvres, intitulée Le Jardin de Pascal Honoré, offrant aux visiteurs une immersion captivante dans un univers singulier, où chaque tableau évoque des images et des émotions intenses.

                                                                                                                                                                                                       /// Yasmine OUYAHIA 

L’artiste renommé Pascal Honoré, né en 1958 et résidant en Champagne, plonge audacieusement dans l’exploration d’un jardin énigmatique, offrant ainsi un espace artistique empreint d’une atmosphère mystérieuse, qui se prête à une interprétation polysémique. Tel un ciel nébuleux, il dépeint des comètes indécises et une voie lactée scintillante, évoquant l’infini céleste. Ou bien tel un fond marin, il abrite des créatures translucides, telles que des méduses énigmatiques et des mollusques étranges. Alternativement, il se présente comme un désert habité, où des limons sablonneux se mêlent aux vestiges fossilisés et aux insectes carapacés. Avec une richesse d’interprétations et une maîtrise technique remarquable, l’artiste nous entraîne dans un voyage fascinant au cœur de son jardin singulier.

Respiration

Au sein de ce jardin, se déploie une végétation délicate, des tiges effeuillées aux fougères suspendues, des escargots aux lichens. Cette composition évoque une harmonie organique, presque anatomique, où des bactéries cillées, des ectoplasmes gracieux et des cellules en efflorescence se rencontrent dans un plasma nourricier.

Abondance

L’approche de Pascal Honoré dans cette exposition est empreinte d’une quête d’infini, dénuée de toute prétention. Il cherche à dépouiller les artifices et les accessoires pour se fondre dans les archétypes naturels, révélant ainsi la beauté brute des éléments minéraux, végétaux et des cellules primitives. Cependant, ce jardin est aussi un mélange hétéroclite d’objets familiers, comme si l’artiste avait glané des trésors au fond de sa poche d’écolier : plumes, feuilles mortes, croquis froissés. Il s’agit d’un rappel de la vie, précieusement gagnée malgré sa fragilité.

Etat de poésie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Galerie Claudine Legrand