/// Nora Djabbari
Hannieh Delecroix
Son travail a déjà été exposé dans de nombreuses institutions, parmi lesquelles le Palais de Tokyo, la Cité des sciences et de l’industrie ou encore le Palais de la Porte Dorée. En 2022, peu après la mort de Mahsa Amini, morte pour avoir laissé échapper des mèches de cheveux, elle réalisait une installation hommage en faveur de la liberté. À coup de bleu et de blanc, Hannieh Delecroix scande dans ses toiles les slogans puissants des femmes iraniennes. Sur des fonds sombres irradiants, ses lettres se déclinent à l’infini, comme les vagues d’un océan nous immergeant dans la voix intérieure des slogans politiques. Pour le salon Ddessin, elle présente sa série “Ashegh”, sur grands papiers, signifiant “amour” en farsi.
Julien-Arnaud Corongiu
Les œuvres de Julien-Arnaud Corongiu sont profondément introspectives et d’une beauté engendrée par une maîtrise technique et une quête constante de sincérité. À travers ses dessins, et depuis peu ses toiles, l’artiste nous livre un travail plein de dualité, entre mélancolie et espoir. Il crée de véritables mondes intérieurs, des personnages d’autoportrait dont il sait se détacher pour mieux illustrer la condition humaine, nous rappelant que l’homme est aussi fragile que sublime. En 2022, il remporte le Prix de Dessin Pierre David-Weill de L’Académie des Beaux-Arts. Pour découvrir notre dernier article concernant sa dernière exposition à la Galerie Olivier Waltman, c’est ici.
Représenté par la Galerie Olivier Waltman
Yanieb Fabre
Yanieb fabre exprime de façon obsessionnelle ses émotions grâce un travail de la couleur et à l’abstraction. Cette artiste multidisciplinaire partage sa vie entre la France et le Mexique, son pays d’origine. Elle travaille sur les thèmes de l’animation, de l’érotisme et de la nature qu’elle conçoit comme un miracle. La dimension spirituelle de son œuvre peut nous évoquer les rituels animistes des communautés indigènes d’Amérique du Sud. Ses œuvres nous mènent dans une réalité parallèle où nos perceptions visuelles se brouillent, comme si nous étions dans un rêve psychédélique.
Représenté par Julio run space
Noé Herbet